Ces résolutions reconnaissent l’importance cruciale de l’implication des femmes et des jeunes dans les processus de paix et de sécurité, notamment dans les contextes fragiles et post-conflits. Les échanges ont permis d’aborder plusieurs thématiques transversales, dont le leadership communautaire, l’entrepreneuriat, et les moyens concrets d’agir contre les dynamiques de violence dans les territoires affectés de l’Ituri.

L’atelier a rassemblé des jeunes hommes et femmes œuvrant activement à la consolidation de la paix dans leurs milieux respectifs. La formation a été assurée par les agents de la Section des affaires civiles de la MONUSCO, sans participation directe d’autres partenaires à l’organisation, bien que plusieurs aient assisté à la session.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant. La province de l’Ituri reste marquée par des violences récurrentes, attribuées notamment à des incursions de groupes armés et à l’instabilité frontalière alimentée par des acteurs venus de pays voisins. Dans ce climat tendu, les organisateurs insistent sur l’importance de sensibiliser les communautés pour qu’elles ne soient pas instrumentalisées dans des efforts de déstabilisation.

Selon les organisateurs, les participants à l’atelier sont désormais appelés à jouer un rôle actif dans la consolidation de la paix, en relayant les messages de cohésion sociale et en menant des actions de proximité dans leurs zones d’influence.

À travers ce type de formations, la MONUSCO confirme son rôle de partenaire clé dans le processus de stabilisation de l’Ituri. Son appui, tant technique que matériel, s’étend également à la réforme du secteur de la sécurité, notamment à travers le soutien à la réforme de la Police nationale congolaise.