La cérémonie d’ouverture et de clôture a été présidée par le Commissaire Divisionnaire Roger NSINGA VOLA, Inspecteur Général Adjoint chargé des missions techniques, représentant l’Inspecteur Général de la PNC.

Pendant deux jours, quatre cadres de l’IGPNC ont animé des sessions interactives au profit de 72 participants, dont 15 femmes, sur 26 principaux manquements professionnels tirés du guide de bonnes pratiques professionnelles du policier.

Cet atelier s’inscrit dans la politique de « tolérance zéro » décrétée par le Gouvernement depuis 2009 contre les violations des droits humains et les violences sexuelles commises par les forces de sécurité. Les échanges ont permis de rappeler aux participants l’importance du respect de la déontologie, mais aussi de mettre en lumière les défis persistants, notamment la récurrence d’actes contraires aux valeurs de la PNC et les refus d’obtempérer constatés chez certains agents.

Les discussions ont également relevé que ces comportements nuisent à la confiance entre la police et la population, compromettant ainsi les efforts de construction d’un État de droit fondé sur la primauté des lois et le respect des droits humains.

Des recommandations pour agir

Les participants ont formulé plusieurs recommandations, parmi lesquelles :

• Appliquer strictement le régime disciplinaire en dotant les conseils de discipline d’un cadre normatif clair ;
• Instaurer un dialogue élargi avec toutes les parties prenantes de l’axe redevabilité de la réforme du secteur de la sécurité ;
• Renforcer la communication entre l’IGPNC, le CIAT-GEN et la société civile ;
• Déployer davantage d’inspecteurs dans les provinces et former la 6ᵉ promotion des inspecteurs ;
• Assainir les effectifs par des recrutements transparents et équitables ;
• Intensifier les contrôles internes, y compris pendant les opérations policières ;
• Tenir régulièrement les conseils de discipline.

En conclusion, cet atelier a permis non seulement de sensibiliser les policiers sur leurs obligations professionnelles, mais aussi de souligner la nécessité d’harmoniser les référentiels disciplinaires avec les lois et codes en vigueur afin d’éviter les disparités dans les pratiques.